Entre la découverte du bivouac, la remise des téléphones et le briefing sportif, l’aventure Trek’In Gazelles prend désormais tout son sens pour les trekkeuses !

Après une matinée dédiée aux vérifications administratives et médicales, les Gazelles ont rendez-vous en plein milieu du désert, au bivouac, qui va devenir leur maison pour les cinq prochaines nuits. En arrivant, les trekkeuses sont accueillies par des musiciens gnaouas ainsi qu’un thé à la menthe de bienvenue et des cornes de gazelles. « Ça y est, c’est parti ! », s’écrie la team 289 (Virginie LEMAIRE / Sarah DOS SANTOS / Anaele BOICHE) en découvrant le bivouac. Certaines font leur entrée main dans la main, d’autres bras dessus, bras dessous. Rhita, Emeline et Maria, de l’équipe 201 (Rhita LOCHERON JERRADE / Emeline VANNEUVILLE / Maria Julia DA SILVA VISCARDY ), elles, en dansant. Quelques-unes s’installent directement aux tables, tandis que d’autres se baladent pour découvrir le bivouac.

« C’est magnifique, c’est une super surprise », commente Alexandra, de la team 299 (Anne-Laure LAUTIER / Alexandra Granier / Jane GALLIX). Pour Valérie, de l’équipe 207 (Dorothée LANGLOIS / Valérie SOULIERS / Valérie LAFFONT), l’arrivée au bivouac se fait dans l’émotion. « Quand on descend du bus et qu’on découvre le lieu on se dit ‘ça y est, on y est vraiment . Ça faisait un an qu’on se préparait donc ça concrétise notre projet ». Dorothée, elle, une ancienne du Rallye Aïcha des Gazelles, c’est « toujours un bonheur de revenir ici, dans le désert ». Trêve de bavardage, il est temps de monter les tentes.

Le Trek’In Gazelles, une « coupure » bienvenue

Un montage qui rappelle des souvenirs à certaines : « on voit qu’on n’est plus aussi aguerries qu’avant », s’amuse Marie, de la team 203 (Marie DESANTI / Muriel WNEKOWICZ / Martine HELLE ), qui a repris, pour l’occasion, la tente qui lui avait servi lors de son tour du monde il y a dix-sept ans. Pas de montage pour deux trekkeuses de l’équipe 246 (Sandrine Mottais / Aurélie Viaud / Audrey Courtais) qui bénéficient des tentes laissées par des trekkeuses de la première édition. La solidarité est déjà au rendez-vous ! Aurélie, elle, se réjouit de la vue depuis sa tente : « c’est super de voir les dunes autrement que sur une carte ». Wivine, de la team 211 (Clémence LOMBARD / Anne-Caroline ERNST / Wivine DE LA KETHULLE ), elle, replonge dans ses « souvenirs du scoutisme ». C’est d’ailleurs avec deux anciennes amies scouts qu’elle participe au Trek’In Gazelles.

Une fois les tentes installées, il est temps de revêtir les tee-shirts roses, symbole de cette deuxième édition du trek pour une grande photo de groupe qui se déroule dans une ambiance assez survoltée. La photo de groupe terminée, les Gazelles doivent remettre leur téléphone. Certaines décident donc de faire des dernières photos et selfie et de passer les derniers appels téléphoniques, comme Veronica, de l’équipe 233 (VERONICA MENNESSON / Elodie JULIEN / MARINE GROULT). Certaines se réjouissent de cette remise, comme Sarah, de la team 289 (Virginie LEMAIRE / Sarah DOS SANTOS / Anaele BOICHE), « contente de se débarrasser de la charge mentale qui va avec le téléphone ». « Ça va faire du bien, je ne suis pas sûre de vouloir le récupérer », confie Corinne, de l’équipe 282 (Corinne GALLES-FREDE / Nadia LIM / Mélanie TOUSSAINT). Mélanie, elle se réjouit d’une « coupure ». Pour communiquer avec leurs proches, il faudra désormais que les Gazelles se rendent à la tente mail. À l’entrée, les Gazelles pourront récupérer chaque soir les mots envoyés par leurs familles et amis. Plusieurs ordinateurs sont à leur disposition si elles y souhaitent répondre.

« Vous marchez pour vous mais aussi pour une cause »

À 18h, les trekkeuses ont rendez-vous sous la tente restaurant pour un grand briefing. Marina raconte que le trek est basé sur un concept de navigation à l’ancienne mais aussi des règles élémentaires liées à l’environnement. « L’environnement est au cœur de nos préoccupations », souligne la directrice générale de Maïenga avant d’ajouter : « Le trek est un événement éco-conçu, de la gestion des déchets à l’eau ». « Vous marchez pour vous mais aussi pour une cause », souligne-t-elle également qui rappelle que 30.000 euros ont ainsi été reversés au Secours populaire français l’an dernier. Sur la première session, ce sont déjà 16.110 euros qui ont été récoltés. « Le but c’est de récolter un maximum de fonds pour l’association », conclut Marina avant de laisser la parole à Ludovic, le directeur sportif.

Le directeur sportif rappelle certains éléments du règlement et réexplique le fonctionnement de la balise Smalltrack, un outil indispensable à plus d’un titre : elle permet de connaître le kilométrage effectué dans la journée mais aussi de savoir si les balises ont bien été trouvées. Enfin, c’est un élément important de sécurité car on sait où se trouvent les équipages en temps réel mais surtout un bouton permet d’alerter l’équipe d’organisation en cas de problème médical grave. « Vous serez réparties en 5 groupes qui partiront toutes les cinq minutes », développe encore Ludovic qui invite les Gazelles à se faire plaisir.