Avec la découverte du bivouac, l’excitation monte pour les trekkeuses

ZNAIGUI

Vérification Erfoud Maroc session 1

L’aventure commence véritablement ce jeudi après-midi puisque les trekkeuses ont rendez-vous au bivouac où elles passeront les cinq prochaines nuits. Un bivouac « grand luxe » où les Gazelles dormiront en tente, une aventure en soi.

Après la matinée de vérifications administratives et médicales, les Gazelles prennent la direction du désert pour découvrir le bivouac où elles vont passer les cinq prochaines nuits. À la descente du bus, on sent l’excitation parmi les trekkeuses qui sont accueillies par des musiciens gnaouas ainsi qu’un thé à la menthe et des pâtisseries orientales. Certaines dansent, l’une d’entre elles entonne même des « youyous » traditionnels des fêtes marocaines. La découverte du bivouac s’accompagne de quelques photos. Puis vient le moment de s’installer et… de planter la tente ! Les Gazelles s’affairent chacune de leurs côtés, plus ou moins efficacement, parfois des marteaux à la main pour planter les piquets. On dirait une véritable fourmilière. « C’est super bien organisé », souligne Emmanuelle, de la team 74 (Anne-Laure POUDEROUX / Emmanuelle SPALANZANI / Audrey MINA), visiblement épatée. « C’est le grand luxe », ajoute sa coéquipière Anne-Laure.

Les tentes confortablement installées, il est temps de revêtir les tee-shirts roses, symbole de cette deuxième édition du trek pour une grande photo de groupe en forme de 2. Les équipes se prêtent volontiers à l’exercice dans une ambiance toujours survoltée, entamant même « Alexandrie, Alexandra », de Claude François. Après la photo de groupe c’est l’heure de la remise des téléphones. Alors qu’une file se forme devant le stand où les trekkeuses doivent rendre leurs téléphones, d’autres se mettent à l’écart, au calme, pour tracer leurs points en attendant le grand briefing sportif. D’autres encore en profitent pour découvrir le bivouac et admirer le paysage, comme Christelle, de la team 25 (Christelle MAFFRE / Christèle DURAND / Marine L'HERROU).

« Faire de belles rencontres »

Si la remise des téléphones se fait dans l’émotion pour certaines trekkeuses, c’est le soulagement pour d’autres, comme Sabrina, de la team 55 (Lydie AGOPIAN / Patricia KOT / Sabrina TOGNI) : « ça fait du bien ». « Ça diminue notre charge mentale », renchérit sa coéquipière Lydie. Patricia, elle, se réjouit d’une « déconnexion totale ». C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les trois Gazelles reviennent pour la deuxième année consécutive. « On profite des paysages et c’est aussi le moyen de se retrouver entre copines et de faire de belles rencontres », expliquent les membres de l’équipe, qui espèrent aussi « avoir un meilleur classement ».

Il est 18h, c’est l’heure du grand briefing pour les Gazelles qui sont toutes réunies pour la première fois sous la tente restaurant. Elles sont 285 en cette première session de la deuxième édition dont 38 anciennes trekkeuses mais aussi d’anciennes Gazelles. Elles sont âgées de 16 à 73 ans, avec une moyenne d’âge de 46 ans, et viennent du monde entier : de la France bien sûr, du Maroc également, mais aussi de Belgique, d’Allemagne, d’Italie ou encore du Canada. Plusieurs entreprises ont également engagé des équipes dans l’aventure, qui bénéficieront d’un classement à part : le challenge entreprise, qui départagera les teams 25, 26, 27 et 28 pour « OSCI », 38 pour « Applied Materials », 41 pour « COUDRAY LORRAINE, 4IMMO », 95 pour « SAS LV Expertise et conseils ».

Un « événement éco-conçu »

Marina rappelle plusieurs éléments concernant l’environnement sur le trek, qui est « un événement éco-conçu », rappelle la directrice du Trek’in Gazelles. « Cela signifie qu’il y a des règles à respecter comme ne pas gaspiller l’eau, ni la nourriture », ajoute Marina. Pas de gaspillage mais aussi du tri ! « Nous trions les déchets sur le bivouac : 50% sont incinérés et 50% sont triés », détaille la directrice du trek, soulignant que « l’événement est neutre en carbone » grâce à la plantation de palmiers pour compenser les émissions de CO2. « L’environnement, c’est l’affaire de tous », conclut Marina, très applaudie par les équipes.

Avec Ludovic Taché, le directeur sportif, les choses se corsent. Il rappelle la différence entre les différentes balises, les physiques, matérialisées par la présence d’un pointeur, les virtuelles ou encore les bonus. Ces dernières sont cependant obligatoires entre le bivouac et la première balise afin de séparer les trekkeuses sur le terrain. Chacune des quatre étapes comprendra entre 15 et 22 kilomètres selon les choix des équipes de faire des checkpoints bonus. Les trekkeuses prendront le départ chaque matin à 7h30 par groupes de neuf toutes les trois minutes afin d’espacer les départs. Le directeur sportif rappelle par ailleurs le fonctionnement de la balise smalltrack et insiste sur le fait que les boutons ne doivent être déclenchés qu’en cas d’urgence réelle.

ÉDITION 2023

DU 9 AU 14 NOVEMBRE

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