Une deuxième étape chaude et caillouteuse pour les trekkeuses

ZNAIGUI

Étape 2 session 1

Changement de paysage pour la deuxième étape des Gazelles, qui évoluent cette fois-ci dans un désert de pierres, toujours aussi beau, à priori plus simple mais pas moins fatiguant !

Comme la veille, les trekkeuses ont droit à un échauffement sportif et en musique pour se mettre en forme avant de prendre le départ de l’étape 2. Une étape 2 qui commence dans une ambiance toujours joyeuse mais un peu différente, les Gazelles ayant désormais le classement en tête. « Garder le classement », c’est d’ailleurs l’objectif de Nathalie, Valérie et Pascale, de l’équipe 99 (Natalie AZZOLIN / Valérie DEVIS / Pascale MOUILLEAU). « On est 38e donc on va voir éventuellement pour l’améliorer en allant chercher des balises bonus plus payants », explique Valérie. Et pour être en forme, rien de tel qu’une boisson énergisante, offerte par Héroïc Life et distribuée aux trekkeuses sur la ligne de départ.

Après le sable, c’est les pierres qui constituent la majorité du terrain de jeu des Gazelles pour leur deuxième étape qui s’annonce longue, comme le craint la team 28 (Anne LANOY / Gaëlle BALDET-LADAN / Sylvie PREGEVOLE) mais les trekkeuses disent s’être « rassurées » la veille donc appréhendent un petit peu moins. « On a bien dormi donc aujourd’hui on est en forme et on va continuer à gratter des kilomètres », confie ainsi Sylvie. La journée de la veille n’a toutefois pas été rassurante pour tout le monde. Fanni, Magali et Caroline de la team79 (Fanni COTTAZ / Magali VIDAL / Caroline HERITIER) ont raté la première balise bonus obligatoire et ont donc été sévèrement pénalisées alors forcément, aujourd’hui, la pression est au rendez-vous. « Ça ne nous a pas empêchées de nous régaler et on va faire pareil aujourd’hui », souligne Fanni.

Des stratégies différentes

Le son des bâtons de marche sur la rocaille résonne en rythme tandis que des tâches roses se dessinent sur le noir des dunes pierreuses, le spectacle vaut le détour ! Un paysage bien différent du sable de la veille mais tout aussi époustouflant. « Je peux rester là ? C’est trop beau », s’exclame Olivia, de la team 76 (Olivia LERAT / Aurélie POLIDORO / Samia KAMARA). Mais qui dit pierre dit aussi sol un peu glissant. Les Gazelles doivent prendre gare là où elles posent leurs pieds pour éviter l’entorse.

Au ravitaillement, l’heure est à la stratégie. Sophie, la Belge de l’équipe 10 (Marie-Josée FORTIN / Anne-Marie VALLEE / Sophie MAQUET), montre ainsi les différents bonus possibles à ses coéquipières canadiennes Marie-Josée et Sophie. « On regarde l’ensemble de l’œuvre avant de se décider », ironise Marie-Josée. Pour la team 84 (Vannina BORG / Olga-Marie FOLIOT / Nadia BENHAMIDA ALHAUARI), l’heure est à la concentration. « On se concentre pour se remettre comme il faut », explique Vanina. « On est un peu parties la fleur au fusil et ça ne nous a pas réussi », renchérit Olga-Marie. Pour Christelle, Marine et Christèle, de l’équipe 25 (Christelle MAFFRE / Christèle DURAND / Marine L'HERROU), la journée est meilleure que celle de la veille.

Pour se décider, les Gazelles se fient aux photos. « On choisit la balise en fonction de si c’est facilement repérable sur le terrain ou non », racontent les trekkeuses de la team 57 (Marie LOUYOT / Claire LOUYOT / Julika LUCE). L’équipe 46 (Cécile RENSON / Janis DECHAMPS / Isabelle MORIANI), elle, décide en fonction du sol : « la balise rouge est un terrain qui nous convient mieux car c’est plus rocailleux même s’il y a plus de dénivelé », détaille Janis. « On préfère ça au sable, car on n’en a pas trop chez nous », ironisent les Gazelles belges. La journée est aussi celle des leçons : « On se rend compte aujourd’hui que la navigation est vraiment importante. Le stage de navigation prend toute son importance quand on est sur le terrain », glisse Isabelle, de la team 17 (Isabelle JOLY / Geneviève SIMON / Odile LAMBALIEU). « On a appris à naviguer », se félicite Christelle, de l’équipe 25 (Christelle MAFFRE / Christèle DURAND / Marine L'HERROU). « On passe dans des endroits magnifiques et on se fait plaisir », renchérit sa coéquipière Christèle.

Plus de 30 degrés

En balise 3, la solidarité est de mise. « On a galéré pour arriver », regrette Odile, de la team 17 (Isabelle JOLY / Geneviève SIMON / Odile LAMBALIEU) avant d’ajouter : « mais ça valait le coup car on a pris de chouettes photos ». Les Gazelles de l’équipe 23 (Pauline MARTIN / Magali BOISSONNET / Clémentine GEINCHELEAU) leur viennent alors en aide. « On est là pour s’entraider », affirme Magali. Comme d’habitude, Viviane, Laure et Sylvie, de la team 18 (Sylvie BANIDES / Laure FONTES / Viviane HAUSS), arrivent en chantant à la balise. Le checkpoint 5 permet aux trekkeuses de prendre leur pause déjeuner bien méritée à l’ombre des tamaris, où les places sont chères. La plupart des Gazelles en profitent d’ailleurs pour enlever leurs chaussures et laisser leurs pieds, largement mis à contribution, enfin respirer.

La chaleur s’invite sur cette deuxième journée où la température dépasse largement les 30°C. Pas toujours simple de marcher ainsi sans la moindre ombre. « Il fait chaud » est d’ailleurs la phrase qui revient le plus souvent dans la bouche des Gazelles quand elles se croisent. De nombreuses Gazelles optent donc pour un après-midi sans balise bonus, comme l’équipe 91 (Fouzia KIBOU / Anissa PAYAN / Monique GALERNEAU) qui préfère être « raisonnable » car Monique a une ampoule. L’heure tourne, le bivouac se profile au loin après le CP5.

À l’arrivée, les Gazelles bénéficient d’un sacré comité d’accueil, plusieurs membres de l’organisation les applaudissent et leur font la ola au moment où elles franchissent la ligne d’arrivée. « Ça permet de les rebooster après une journée un peu difficile », justifie Sandrine. Aurélie, Olivia et Samia, de la team 76 (Olivia LERAT / Aurélie POLIDORO / Samia KAMARA), arrivent ainsi en courant ! Qui a dit que les trekkeuses étaient fatiguées ?! Certainement pas Nathalie, Sabine et Marianne, de l’équipe 83 (NATHALIE LEBALLAIS / SABINE RICHIER / MARIANNE SPAZIANI) ! « On est contentes de nous, on a fait seulement 1 kilomètre de plus que le kilométrage idéal. On a eu tous les bonus qu’on voulait… Bref, on est très contentes de notre coopération à toutes les trois », énumèrent les trekkeuses. Après l’effort, le réconfort : les Gazelles qui le souhaitent peuvent se faire masser les jambes et les pieds tandis que d’autres filent chez les kinés ou les podologues. Autant de services à leur disposition pour leur permettre de se remettre et d’être en forme le lendemain.

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DU 9 AU 14 NOVEMBRE

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